2 représentations
Le 18 juillet 2007, à 36 heures du spectacles, les membres de l’association avaient été contraints de clôturer les réservations : l’infrastructure ne permettait pas de dépasser 200 invités.
C’est pourquoi, forte de ce succès, d’un bouche à oreille qui ne tarit pas d’éloges, et soucieuse de permettre au plus grand nombre d’assister au spectacle, l’Association Renaissance a choisi d’organiser deux soirées : les 25 et 26 juillet 2008, pouvant accueillir chacune plus de 300 spectateurs.
Un spectacle en 2 parties
En effet, il faut attendre le « presque noir » pour faire jouer la magie de la lumière.
- 1ère partie : Le marché imaginaire
"Beaucoup de monde se presse déjà dans la cour du château. A vrai dire une drôle de foule se mélange ici. Des spectateurs tout à fait dans leur temps comme moi côtoient de curieux personnages, mi-moyenâgeux, mi-fantastiques.
De prime abord, c’est le cadre qui me frappe. On pourrait aisément croire que le vieux château a repris vie.
Viennent ensuite les couleurs des étals, des costumes puis les sons. De la musique, certes, mais également les voix de ces personnages insolites qui interpellent la foule. Des odeurs, ensuite... je m’attablerai tout à l’heure dans l’une de ces tavernes en pleine air.
Le toucher, enfin si j’en ai le droit. En approchant des étals, j’ai envie de caresser, de soupeser, de palper les drôles d’objets qui sont exposés.
Le premier où je m’arrête est tenu par une sorcière qui veut me vendre une sorte de flûte en bois afin d’éloigner les esprits malfaisants qui risquent de m’approcher au cours de cette soirée. Je sursaute quand un monstre sur échasses qui se tenait près de moi me conseille vivement de l’acheter.
L’ambiance sur le second étal me parait plus… légère. Et pour cause, on y fabrique des ailes. Un petit elfe bleu est justement en train d’en essayer une paire. Il est très coquet et s’admire dans un miroir sans prêter garde aux curieux qui l’entourent.
Un couple d’éleveur de marcassins vient à ma rencontre. Ils me présentent leur fille, une bougresse qu’il leur tarde de marier. Quand ils comprennent que je le suis déjà (marié !), ils me tournent le dos sans plus de politesse."
Tout au long du marché imaginaire, la plainte de la petite fée des sources s’est faite entendre. Depuis son enlèvement par un ignoble individu, le 20 juillet 2007, elle ne cesse de pleurer.
D’abord douce, ses lamentations vont se faire de plus en plus fortes. Elles sont pour tous les comédiens et figurants présents, l’occasion de rappeler aux spectateurs qui l’ignorent encore quel drame se joue à la Chapelle-Bouëxic : en l’absence de la petite fée, toutes les sources se sont taries en cours d’année. Chacun peut d’ailleurs remarquer que pas une goutte d’eau n’est disponible sur le marché !
Vers 22 heures 30, une plainte plus forte de la petite fée transperce l’air : c’est le signal ! Comédiens, figurants, bénévoles, entraînent les spectateurs vers l’arrière du château où le spectacle menant à la libération de la petite fée se joue.
Durant plus d’une heure, les comédiens professionnels interprèteront une pièce écrite pour l’occasion, mettant en scène des personnages qu’ils connaissent bien pour les avoir déjà investis en 2007.
La nuit venue, les lumières et la bande-son renforceront la dimension fantastique du spectacle, déjà pressentie sur le marché imaginaire.
Le spectateur joue ici le rôle d’un villageois. Il sera tour à tour, courtisé par un sorcier qui rêve de devenir le Maître du Monde, pris à partie par des gardes belliqueux, approché par des créatures magiques en quête de réconfort, vampé par de redoutables ensorceleuses, houspillé par la grande druidesse qui lui reprochera son inertie...
Sans cesse sollicité par les comédiens, encouragé par les nombreux figurants et bénévoles présents dans le public, le spectateur aura peu de temps de répit, surtout pas celui de l’ennui.
De prime abord, c’est le cadre qui me frappe. On pourrait aisément croire que le vieux château a repris vie.
Viennent ensuite les couleurs des étals, des costumes puis les sons. De la musique, certes, mais également les voix de ces personnages insolites qui interpellent la foule. Des odeurs, ensuite... je m’attablerai tout à l’heure dans l’une de ces tavernes en pleine air.
Le toucher, enfin si j’en ai le droit. En approchant des étals, j’ai envie de caresser, de soupeser, de palper les drôles d’objets qui sont exposés.
Le premier où je m’arrête est tenu par une sorcière qui veut me vendre une sorte de flûte en bois afin d’éloigner les esprits malfaisants qui risquent de m’approcher au cours de cette soirée. Je sursaute quand un monstre sur échasses qui se tenait près de moi me conseille vivement de l’acheter.
L’ambiance sur le second étal me parait plus… légère. Et pour cause, on y fabrique des ailes. Un petit elfe bleu est justement en train d’en essayer une paire. Il est très coquet et s’admire dans un miroir sans prêter garde aux curieux qui l’entourent.
Un couple d’éleveur de marcassins vient à ma rencontre. Ils me présentent leur fille, une bougresse qu’il leur tarde de marier. Quand ils comprennent que je le suis déjà (marié !), ils me tournent le dos sans plus de politesse."
Tout au long du marché imaginaire, la plainte de la petite fée des sources s’est faite entendre. Depuis son enlèvement par un ignoble individu, le 20 juillet 2007, elle ne cesse de pleurer.
D’abord douce, ses lamentations vont se faire de plus en plus fortes. Elles sont pour tous les comédiens et figurants présents, l’occasion de rappeler aux spectateurs qui l’ignorent encore quel drame se joue à la Chapelle-Bouëxic : en l’absence de la petite fée, toutes les sources se sont taries en cours d’année. Chacun peut d’ailleurs remarquer que pas une goutte d’eau n’est disponible sur le marché !
- 2ème partie : un spectacle théâtral tous publics
Vers 22 heures 30, une plainte plus forte de la petite fée transperce l’air : c’est le signal ! Comédiens, figurants, bénévoles, entraînent les spectateurs vers l’arrière du château où le spectacle menant à la libération de la petite fée se joue.
Durant plus d’une heure, les comédiens professionnels interprèteront une pièce écrite pour l’occasion, mettant en scène des personnages qu’ils connaissent bien pour les avoir déjà investis en 2007.
La nuit venue, les lumières et la bande-son renforceront la dimension fantastique du spectacle, déjà pressentie sur le marché imaginaire.
Le spectateur joue ici le rôle d’un villageois. Il sera tour à tour, courtisé par un sorcier qui rêve de devenir le Maître du Monde, pris à partie par des gardes belliqueux, approché par des créatures magiques en quête de réconfort, vampé par de redoutables ensorceleuses, houspillé par la grande druidesse qui lui reprochera son inertie...
Sans cesse sollicité par les comédiens, encouragé par les nombreux figurants et bénévoles présents dans le public, le spectateur aura peu de temps de répit, surtout pas celui de l’ennui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire